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giovedì 2 luglio 2020
venerdì 25 marzo 2011
La carte routière
Le film de Buster Keaton ne donnait cette image que de façon fugitive ; il ne donnait que son installation, non son état ou sa durée.
C'est donc ici un tout autre champ et une sorte de compensation du scénario (et de cette perte d'image qu'est la possibilité narrative) dont la suite nous est donnée. C'est fantasmatiquement la durée saisie par un corps immobile ; une telle durée ne peut se representer, elle se résout à la production de quelques attributs géants du corps. Ainsi la carte routière n'est plus faite pour dessiner (pointiller) un territoire, des trajets, une échelle qui ne représenteront pas cette anatomie invisible. C'est pourtant ce qui dissimule ce personnage qui devrait le guider… Cette lecture est absurde, elle est sollicitée, elle interprète ? elle n'est pourtant que l'image, elle n'est, de plus, que la solitude de cette image.
Que s'est-il passé ? l'isolement et la destination de cette image — nul n'eût jamais songé (ni réussi) à photographier aussi malicieusement un parent ou un ami — sont une espèce de produit : il a fallu qu'un préalable de mouvements ou d'actions soit encore sensible en elle, que tout un complot d'aventures s'y devine déjà pour que nous la percevions comme un isolement momentané et comme cette suspension de signification dans laquelle notre lecture peut ici rôder et s'affoler dans la composition de ses éléments essentiels. Tout le sens et la force motrice du film disparus ne nous laissent ici (et nous accordent déjà) que la possibilité d'y contempler du destin. Celui-ci n'est pas narratif, et tout juste pouvons-nous soupçonner qu'il l'ait été ; il est physique. Que s'est-il passé ? il reste pour nous ce personnage pourvu d'un poids et d'une surface de papier. C'est donc l'assurance qu'il est lisible, qu'il est caché, que rien n'est écrit sur lui, qu'il est donc indéchiffrable. C'est, avant même, la certitude que cela est un jeu, que ce poids de papier n'est pas destiné à durer mais que nous seuls pourrions lire la carte dans laquelle il s'est collé comme un insecte. Un personnage a été englouti par ce planisphère, l'Amérique dessine vaguement un sexe à ce corps plaqué à du papier tue-mouches.
Jean Louis Schefer, L'Homme ordinaire du cinéma, Paris 1997 (prima ed. 1980), pp. 66-7. (Traduzione eroica di Michele Canosa, Quodlibet, Macerata 2006, ma dannazione non riesco proprio a ritrovare il libro nel caos domestico.)
C'est donc ici un tout autre champ et une sorte de compensation du scénario (et de cette perte d'image qu'est la possibilité narrative) dont la suite nous est donnée. C'est fantasmatiquement la durée saisie par un corps immobile ; une telle durée ne peut se representer, elle se résout à la production de quelques attributs géants du corps. Ainsi la carte routière n'est plus faite pour dessiner (pointiller) un territoire, des trajets, une échelle qui ne représenteront pas cette anatomie invisible. C'est pourtant ce qui dissimule ce personnage qui devrait le guider… Cette lecture est absurde, elle est sollicitée, elle interprète ? elle n'est pourtant que l'image, elle n'est, de plus, que la solitude de cette image.
Que s'est-il passé ? l'isolement et la destination de cette image — nul n'eût jamais songé (ni réussi) à photographier aussi malicieusement un parent ou un ami — sont une espèce de produit : il a fallu qu'un préalable de mouvements ou d'actions soit encore sensible en elle, que tout un complot d'aventures s'y devine déjà pour que nous la percevions comme un isolement momentané et comme cette suspension de signification dans laquelle notre lecture peut ici rôder et s'affoler dans la composition de ses éléments essentiels. Tout le sens et la force motrice du film disparus ne nous laissent ici (et nous accordent déjà) que la possibilité d'y contempler du destin. Celui-ci n'est pas narratif, et tout juste pouvons-nous soupçonner qu'il l'ait été ; il est physique. Que s'est-il passé ? il reste pour nous ce personnage pourvu d'un poids et d'une surface de papier. C'est donc l'assurance qu'il est lisible, qu'il est caché, que rien n'est écrit sur lui, qu'il est donc indéchiffrable. C'est, avant même, la certitude que cela est un jeu, que ce poids de papier n'est pas destiné à durer mais que nous seuls pourrions lire la carte dans laquelle il s'est collé comme un insecte. Un personnage a été englouti par ce planisphère, l'Amérique dessine vaguement un sexe à ce corps plaqué à du papier tue-mouches.
Jean Louis Schefer, L'Homme ordinaire du cinéma, Paris 1997 (prima ed. 1980), pp. 66-7. (Traduzione eroica di Michele Canosa, Quodlibet, Macerata 2006, ma dannazione non riesco proprio a ritrovare il libro nel caos domestico.)
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domenica 5 settembre 2010
Le leggi dell'ospitalità
Se si mette Renato Schifani alla Presidenza del Senato della Repubblica italiana, c'è il rischio che prima o poi qualcuno si accorga che Renato Schifani è il Presidente del Senato della Repubblica italiana.


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sabato 28 agosto 2010
La casta dei barbari
Dans un film de Keaton, il y a cette fameuse scène où Buster se trouve devant une maison, tournant le dos à la façade, immobile. La façade tombe directement sur Buster, mais comme son corps est situé pile devant la porte ouverte, cette dernière lui sauve la vie. Buster ne s'est aperçu de rien. En revanche, Keaton a vu. A mon humble avis, un critique de cinéma devrait se mettre à la place de Keaton, et essayer de regarder ce qui arrive. Non seulement à Buster, mais aussi à la maison.
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lunedì 24 maggio 2010
L'ultimo gioco in città (LE SCOMMESSE SONO CHIUSE)
XXI — CRASH
Poche cose sono affascinanti quanto l’ego ferito di uno splendido angelo.
Lo psicopatico Stuntman Mike (Kurt Russell) a Butterfly (Vanessa Ferlito)
in Grindhouse — A prova di morte (Quentin Tarantino, 2007).
Lo psicopatico Stuntman Mike (Kurt Russell) a Butterfly (Vanessa Ferlito)
in Grindhouse — A prova di morte (Quentin Tarantino, 2007).
Riconosci il film da cui è estratta questa sequenza (attenzione: per ora ho tolto l'audio) e vinci tre airbag. Nuovi indizi giovedì e sabato, ma ogni volta farò scoppiare un cuscino salvavita e la tua carretta sarà sempre meno death proof.
AGGIORNAMENTO (giovedì 27 maggio): Ripristinato l'audio. Due airbag in palio.
ATTENZIONE: La partita si è conclusa venerdì 28 maggio alle 01.17. Manco a farlo apposta, dopo aver riconosciuto The Falls, oscar amalfitano ha indovinato The Fall (Tarsem Singh, 2006), piazzandosi così in una rischiosissima prima posizione.
Ruffiano ma efficace, il film si svolge in un sanatorio ai tempi del muto, protagonisti una bambina e uno stuntman depresso, e si chiude con questo montaggio alla Nuovo cinema Paradiso (le primissime immagini sono apocrife), che ora ti mostro per intero. "Fall" va quindi preso alla lettera, in questo caso: si tratta delle pericolose cadute a cui si sottoponevano le controfigure nei western e nelle comiche. Non a caso, nella scena finale Keaton è onnipresente, fino al tuffo dell'ultima inquadratura: nell'arte del "buster", ossia del capitombolo, era esperto avendola imparata da bambino quando si esibiva nei vaudeville con i genitori. Si ruppe varie ossa lungo tutta la carriera. Se invece di starsene a fare il semaforo dietro la sua bella linea gialla Prodi avesse guardato più slapstick forse oggi non ci ritroveremmo ad avere una faccia che non ride mai.
La prossima sfida si terrà lunedì 31 maggio.
L'ULTIMO GIOCO IN CITTÀ.
GRADUATORIA
oscar amalfitano: 5 airbag.
arco: 4 airbag.
Strelnik: 4 airbag.
bianca: 3 airbag.
dario: 1 airbag.
nessundorma: 1 airbag.
Ruffiano ma efficace, il film si svolge in un sanatorio ai tempi del muto, protagonisti una bambina e uno stuntman depresso, e si chiude con questo montaggio alla Nuovo cinema Paradiso (le primissime immagini sono apocrife), che ora ti mostro per intero. "Fall" va quindi preso alla lettera, in questo caso: si tratta delle pericolose cadute a cui si sottoponevano le controfigure nei western e nelle comiche. Non a caso, nella scena finale Keaton è onnipresente, fino al tuffo dell'ultima inquadratura: nell'arte del "buster", ossia del capitombolo, era esperto avendola imparata da bambino quando si esibiva nei vaudeville con i genitori. Si ruppe varie ossa lungo tutta la carriera. Se invece di starsene a fare il semaforo dietro la sua bella linea gialla Prodi avesse guardato più slapstick forse oggi non ci ritroveremmo ad avere una faccia che non ride mai.
La prossima sfida si terrà lunedì 31 maggio.
L'ULTIMO GIOCO IN CITTÀ.
GRADUATORIA
oscar amalfitano: 5 airbag.
arco: 4 airbag.
Strelnik: 4 airbag.
bianca: 3 airbag.
dario: 1 airbag.
nessundorma: 1 airbag.
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ultimo gioco in città
lunedì 22 marzo 2010
L'ultimo gioco in città (LE SCOMMESSE SONO CHIUSE)
XII — FOG
Scopri da che film ho estratto questo fotogramma e vinci quattro prese Vimar. Nuove immagini giovedì e sabato, ma nel frattempo Altamente Fruzzetti sarà passato da queste parti.
AGGIORNAMENTO (giovedì 25 marzo): Ho deciso di darti una mano. Tre prese Vimar se azzecchi il titolo.
AGGIORNAMENTO (sabato 27 marzo): Uno spettro si aggira per l'Europa. Due prese Vimar a chi lo acchiappa.
AGGIORNAMENTO (giovedì 25 marzo): Ho deciso di darti una mano. Tre prese Vimar se azzecchi il titolo.
AGGIORNAMENTO (sabato 27 marzo): Uno spettro si aggira per l'Europa. Due prese Vimar a chi lo acchiappa.



La partita si è conclusa senza vincitori.
Il film da riconoscere era La casa elettrica (The Electric House, 1922), uno dei migliori cortometraggi di Buster Keaton.
La prossima sfida si terrà lunedì 29 marzo.
Il film da riconoscere era La casa elettrica (The Electric House, 1922), uno dei migliori cortometraggi di Buster Keaton.
La prossima sfida si terrà lunedì 29 marzo.
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sabato 14 novembre 2009
sabato 7 novembre 2009
Damfino
Un paio di settimane fa vedo con figlia7 Buster Keaton in The Boat, 1921 ("— Where are we? — Damfino!"). Ora, appollaiato sull'albero maestro, lui poggia lo stivale sul molo nel preciso istante in cui l'ultimo millimetro della sua barchetta a vela si inabissa. Penso che nel Rinascimento lo avrebbero considerato una perfetta allegoria della sprezzatura. Però nel fondale che ne so io (e Disney©) del Rinascimento? E allora le dico: "Vedi quello? Si chiama Johnny Depp. Ma nel film è Jack Sparrow. Sparrow in inglese vuol dire passero".
— Dove siamo?
— Non te lo so dire.
Alex Joyce (George Sanders) e la moglie Katherine (Ingrid Bergman) in automobile: prime parole di Viaggio in Italia (Roberto Rossellini, 1954).
— Dove siamo?
— Non te lo so dire.
Alex Joyce (George Sanders) e la moglie Katherine (Ingrid Bergman) in automobile: prime parole di Viaggio in Italia (Roberto Rossellini, 1954).
martedì 13 ottobre 2009
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